Je dirais que le Fantastique s'incrit dans une réalité cohérente, perméable toutefois à une surnature.
Ce degré de perméabilité peut caractériser le degré de fantastique fondant un récit.
Un peu comme une boisson alcoolisée : une vodka est plus forte qu'un cidre doux, et l'on pourrait presque avoir de la difficulté à classer ces boissons selon leur degré d'alcool, entre poison et jus de fruit
Aussi, on comprendra par exemple qu'il peut être problématique de classer un récit soit dans la science-fiction soit dans le fantastique.
Cela relève d'une grande part de subjectivité.
En corollaire, les genres sont, selon certaines proportions variables, perméables eux-mêmes les uns aux autres , et des récits peuvent ainsi se lier à plus d'un genre.
Nous constatons deux aspects au final : la définition du genre, et la catégorisation de l'oeuvre.
Par suite, une définition
sense data du genre, par la connaissance des oeuvres mêmes, permettra de se représenter le genre, la catégorie dans laquelle l'oeuvre est rangée.
Nous avons ainsi un relation réciproque et vertueuse entre le genre et l'oeuvre :
genre -> oeuvre
oeuvre -> genre
- le genre détermine l'oeuvre
- l'oeuvre détermine le genre